Les critères d'accessibilités
Modèles alimentaires
Dans une société mondialisée du "tout disponible" et valorisant l'autonomisation, il y en a pour tous les goûts !
Un peu de tout, pour tous les goûts
Les habitudes de consommation se transforment pour combiner et concilier l’apparemment inconciliable : une pincée de "cuisine traditionnelle belge ", un dé de "fast-food " (faut-il classer le traditionnel "Boulettes-frites-mayonnaise" de la baraque à frites dans l’un ou dans l’autre (...)
lire la suite
Compétences psychosociales
Les aptitudes à analyser, à décider, à changer : ces compétences psychosociales constituent des outils qui permettent de faire face aux exigences et aux défis de la vie.
Ces compétences sont une des clés pour un épanouissement de la personne, individuellement et dans son tissu de relations : elles constituent des outils qui permettent de faire face aux exigences et aux défis de la vie quotidienne elles déterminent la capacité d’agir, la capacité à faire des choix adaptés à ses besoins (...)
lire la suite
Goûts et notion de plaisir
Le facteur génétique est un facteur prédisposant l'appréciation à certains aliments mais n'est toutefois pas aussi important que le facteur environnemental. Interviennent ainsi les comportements de l'entourage, la disponibilité des aliments, les influences culturelles et religieuses, les médias et publicités. [23]
Préférence pour le sucré ?
La préférence pour le goût sucré est la seule qui existe à la naissance. Selon l’étude Opaline [24], la diversification alimentaire, définie comme l’introduction régulière d’aliments autres que le lait, qui démarre vers 5 mois et demi, est déterminante pour la formation des préférences.
Mes (...)
lire la suite
Habitat et accès à l’alimentation
Le lieu de vie au sens large joue un rôle dans l’accès à une alimentation de qualité. Sont à prendre en compte : Les commerces accessibles à proximité (petites ou grandes surfaces, épiceries, ventes directes chez des producteurs locaux, marchés, etc.). Les transports (transports en commun). Les services à domicile (repas à (...)
lire la suite
Mobilité personnelle
Pouvoir se déplacer pour aller faire ses courses est évidemment tributaire des possibilités de mobilité de chacun.
Les personnes qui ne disposent pas de moyens de locomotion et/ou qui n’ont pas un bon accès aux transports en commun, de même que les personnes à mobilité réduite ou les personnes âgées, peuvent éprouver plus de difficultés à se procurer les produits nécessaires à une alimentation de qualité.
J’ai l’habitude de faire mes (...)
lire la suite
Offre alimentaire
Ce que l’on consomme dépend de l’offre alimentaire. Dans les quartiers de "désert alimentaire", surpoids et obésité sont plus fréquents.
Grande distribution, hard-discount et petits commerces
La grande majorité des ménages font leurs courses dans la grande distribution. Effets positifs : augmentation de l’accessibilité financière des denrées alimentaires, accès à des fruits et légumes frais, diversité de choix, gains de temps,… Effets négatifs : accès (...)
lire la suite
Offre de transport
L'accès à une alimentation de qualité est tributaire de l’offre publique et/ou privée de moyens de transports "en commun", particulièrement pour les ménages ne disposant pas de leur propre véhicule.
Le tout à l’automobile de ces dernières décennies a régi la localisation de nombre de segments de l’offre (grande surface, hard-discount, horeca etc.) au détriment de l’accessibilité par transport public. En conséquence, nombre de lieux d’offre sont accessibles quasiment exclusivement en voiture limitant ainsi l’accès à ceux (...)
lire la suite
Habitudes familiales et culture
Les habitudes familiales, la culture et le milieu social d’origine guident les comportements alimentaires. En effet, ces comportements ne résultent pas uniquement des choix et styles de vie personnels, mais également des influences sociales et communautaires, et même des conditions de vie et de travail.
D’abord, la famille
Les habitudes naissent souvent en famille, et évoluent plus tard par des influences diverses comme celle d’un conjoint, des pairs, des médias, etc. Notons que c’est encore bien souvent la femme qui détermine en grande partie l’alimentation familiale. Ainsi, "l’absence de compétences pratiques pour (...)
lire la suite
Structure familiale
La structure familiale et les évènements familiaux impactent directement la qualité de l’assiette.
Structure familiale
Une personne isolée ou vivant dans une structure commune (maison de repos, foyer d’accueil) ne se nourrira pas de la même manière qu’une autre vivant dans une famille nombreuse ou élevant seul(e) un enfant tout en travaillant.
Quand j’ai eu un enfant, j’ai voulu lui faire découvrir le goût des (...)
lire la suite
Rythme de vie, temps
Les conditions d’existence et de travail influencent largement le rythme de vie et le temps disponible, notamment pour faire les courses et cuisiner.
Rapide, bon …et pas cher ?
Un rythme de vie très soutenu laisse peu de temps libre disponible pour faire les courses et cuisiner.
Le "temps de préparation" et "de cuisson" est un des critères de recherche essentiels des sites de recettes, avec le coût et le degré de difficulté.
Les plats préparés constituent une des (...)
lire la suite
Déstructuration des repas
Irrégularité, diminution du temps consacré, augmentation du "prêt à manger" illustrent une profonde déstructuration de nos prises alimentaires.
Du modèle convivial au modèle individuel
Trois forces principales ont concouru à l’évolution vers un modèle "individuel-consommatoire" : l’émancipation des femmes (quelque peu libérées des fourneaux, sans que les hommes s’y impliquent beaucoup plus au quotidien) l’autonomisation des individus (à chacun ses rythmes et ses (...)
lire la suite
Normes de santé
Les “normes” que les publics se construisent résultent de l’intégration des connaissances scientifiques du moment, des “croyances populaires” et des possibilités pratiques d’expérimentation.
Les "normes de santé", déduites de connaissances scientifiques et traduites en recommandations plus ou moins faciles à comprendre et à appliquer par la population (notamment selon les appartenances sociales et le niveau d’éducation), ne sont ni immuables ni absolues. Non seulement la science évolue mais elle est (...)
lire la suite
Représentations sociétales
Le rapport à la nourriture est pétri de représentations sociétales, entraînant un décalage avec la réalité.
L’urbanisation, l’industrialisation et la mondialisation ont entrainé une méconnaissance des systèmes de production et de distribution. Cela a eu pour effet d’accentuer la séparation entre les individus et le système de (...)
lire la suite
Niveau d’éducation et savoir-faire
"Le niveau d’éducation semble être un facteur aussi déterminant que les revenus dans les choix alimentaires : les personnes les moins éduquées consomment plus de gras et de sucre, moins de fruits, de légumes, de produits laitiers et de poisson que celles qui ont un niveau d’études et/ou de revenus supérieurs" [35] . (...)
lire la suite
Rapport à la nourriture
Le rapport de chacun à la nourriture est un enchevêtrement complexe de divers facteurs : l’état émotionnel, la notion de plaisir (qui évolue au fil du temps) et la notion de frustration qui lui est intrinsèquement liée, l’éducation et la manière dont les limites ont été posées... Cette relation complexe est une des raisons (...)
lire la suite
Perception du lien alimentation-santé
Le lien alimentation-santé est déterminant pour comprendre les pratiques alimentaires et intégrer et mettre en pratique des normes nutritionnelles.
"La réception et la diversité de la mise en pratique des normes nutritionnelles sont intimement liées aux représentations de l’alimentation, à celles du corps qui en sont indissociables et à la symbolique de la maladie, au lien établi ou non entre santé alimentation" [38]. A quoi s’ajoutent les significations différentes (...)
lire la suite
Stratégies marketing
Les stratégies marketing jouent sur l’analyse des perceptions, des besoins, des motivations, des attitudes mais aussi de la personnalité et de l’image de soi des consommateurs.
Elles s’appuient également sur les variables sociologiques telles que la structure familiale, l’appartenance à une génération, l’appartenance sociale, les normes sociales et de comportement, les styles de vie et la culture. Objectif : influencer le consommateur
Le marketing vise à influencer le consommateur en (...)
lire la suite