Les critères d'accessibilités
Trajectoire socio-économique
La trajectoire sociale a un impact, en positif ou en négatif, sur les comportements alimentaires et donc sur l’accès à une alimentation de qualité.
Et ce n’est pas qu’une question de conditions financières et matérielles ! Rôle de l’ascenseur social
L’évolution de la situation socio-économique personnelle influence les comportements alimentaires.
Ainsi, la volonté de conformité aux normes d’alimentation et de corpulence chez les individus en trajectoire (...)
lire la suite
Habitudes familiales et culture
Les habitudes familiales, la culture et le milieu social d’origine guident les comportements alimentaires. En effet, ces comportements ne résultent pas uniquement des choix et styles de vie personnels, mais également des influences sociales et communautaires, et même des conditions de vie et de travail.
D’abord, la famille
Les habitudes naissent souvent en famille, et évoluent plus tard par des influences diverses comme celle d’un conjoint, des pairs, des médias, etc. Notons que c’est encore bien souvent la femme qui détermine en grande partie l’alimentation familiale. Ainsi, "l’absence de compétences pratiques pour (...)
lire la suite
Revenus du ménage
Les revenus de la personne et du ménage orientent les choix alimentaires.
Alimentation de faible qualité nutritionnelle
Pour les personnes et ménages à faible revenus, les choix alimentaires s’orientent régulièrement "vers une alimentation de faible qualité nutritionnelle, susceptible de favoriser l’obésité et les maladies chroniques liées à des insuffisances d’apports en nutriments (...)
lire la suite
Habitation et équipement
L'habitation en elle-même a des impacts sur les habitudes culinaires. Par exemple : présence ou non d'une cuisine, d'un frigo, d’un congélateur, d’un four, de matériel de cuisine, etc. L’habitat et la qualité de l'habitation, de même que son équipement dépendent grandement du revenu du ménage.
Je n’ai pas de congélateur, donc je ne sais pas acheter en quantité. Je dois faire les courses souvent. (Marie-Christine, animation FPS)
lire la suite
Structure familiale
La composition de la famille joue un rôle important, notamment parce qu’elle influence les ressources financières (un salaire ou plus) et les dépenses (nombre d'enfants à charge ...) du ménage.
Une personne isolée ou vivant dans une structure commune (maison de repos, foyer d’accueil) ne se nourrira pas de la même manière que quelqu’un appartenant à une famille nombreuse, ou élevant seul(e) un enfant tout en travaillant.
Au-delà de la structure familiale, les réseaux sociaux (famille élargie, quartier, amis, (...)
lire la suite
L’aide alimentaire
Un nombre croissant de Belges dépendent de la stabilité et de la qualité de l’aide alimentaire pour accéder à l’alimentation. Ils sont environ 200.000 à y avoir recours via la distribution de colis alimentaires, les restaurants sociaux et les épiceries locales.
Comment je construis un repas équilibré avec un colis comprenant un paquet de pâtes et un paquet de sucre ? (Francine, animation FPS)
Marre des couques au chocolat et des croissants distribués dans les petits déjeuners de la banque alimentaire. A quand des fruits ? (Daniel, animation (...)
lire la suite
Modèle agroalimentaire dominant
Le modèle agroalimentaire dominant conditionne négativement l’accès à une alimentation de qualité. Le "low cost à tout prix" est néfaste pour la santé, pour l’environnement et pour les conditions d’emploi des travailleurs. Le fossé se creuse aussi entre producteurs et consommateurs : le Thermomètre 4 de Solidaris - Mutualité Socialiste indique que seulement 4 % des personnes font vraiment confiance à l’industrie agroalimentaire et 7 % à la grande distribution.
Modèle de production… agro-industriel
Ce modèle de production dominant chez nous est le fruit de la Politique Agricole Commune qui a encouragé des systèmes de production spécialisés, concentrés et intensifs de plus en plus déconnectés des écosystèmes.
S’est également opérée "une course à la productivité et une montée en (...)
lire la suite
Relations et vie sociale
L’intégration sociale influence l’accès à une alimentation de qualité. Les liens sociaux développés favorisent le partage d’expériences, de connaissances et de l’entraide.
La relation sociale, modérateur de pauvreté
Avec une voisine seule comme moi, on partage, par exemple un chou-fleur pour éviter de gaspiller ou encore pour économiser quand il y a des promos. (Christine, animation FPS)
L’intégration sociale "favorise l’attention aux normes et à leur mise en œuvre, en particulier (...)
lire la suite
Rythme de vie, temps
Les conditions d’existence et de travail influencent largement le rythme de vie et le temps disponible, notamment pour faire les courses et cuisiner.
Rapide, bon …et pas cher ?
Un rythme de vie très soutenu laisse peu de temps libre disponible pour faire les courses et cuisiner.
Le "temps de préparation" et "de cuisson" est un des critères de recherche essentiels des sites de recettes, avec le coût et le degré de difficulté.
Les plats préparés constituent une des (...)
lire la suite
Déstructuration des repas
Irrégularité, diminution du temps consacré, augmentation du "prêt à manger" illustrent une profonde déstructuration de nos prises alimentaires.
Du modèle convivial au modèle individuel
Trois forces principales ont concouru à l’évolution vers un modèle "individuel-consommatoire" : l’émancipation des femmes (quelque peu libérées des fourneaux, sans que les hommes s’y impliquent beaucoup plus au quotidien) l’autonomisation des individus (à chacun ses rythmes et ses (...)
lire la suite
Modèles alimentaires
Dans une société mondialisée du "tout disponible" et valorisant l'autonomisation, il y en a pour tous les goûts !
Un peu de tout, pour tous les goûts
Les habitudes de consommation se transforment pour combiner et concilier l’apparemment inconciliable : une pincée de "cuisine traditionnelle belge ", un dé de "fast-food " (faut-il classer le traditionnel "Boulettes-frites-mayonnaise" de la baraque à frites dans l’un ou dans l’autre (...)
lire la suite