Les critères d'accessibilités
Habitation et équipement
L'habitation en elle-même a des impacts sur les habitudes culinaires. Par exemple : présence ou non d'une cuisine, d'un frigo, d’un congélateur, d’un four, de matériel de cuisine, etc. L’habitat et la qualité de l'habitation, de même que son équipement dépendent grandement du revenu du ménage.
Je n’ai pas de congélateur, donc je ne sais pas acheter en quantité. Je dois faire les courses souvent. (Marie-Christine, animation FPS)
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Offre alimentaire
Ce que l’on consomme dépend de l’offre alimentaire. Dans les quartiers de "désert alimentaire", surpoids et obésité sont plus fréquents.
Grande distribution, hard-discount et petits commerces
La grande majorité des ménages font leurs courses dans la grande distribution. Effets positifs : augmentation de l’accessibilité financière des denrées alimentaires, accès à des fruits et légumes frais, diversité de choix, gains de temps,… Effets négatifs : accès (...)
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Offre de transport
L'accès à une alimentation de qualité est tributaire de l’offre publique et/ou privée de moyens de transports "en commun", particulièrement pour les ménages ne disposant pas de leur propre véhicule.
Le tout à l’automobile de ces dernières décennies a régi la localisation de nombre de segments de l’offre (grande surface, hard-discount, horeca etc.) au détriment de l’accessibilité par transport public. En conséquence, nombre de lieux d’offre sont accessibles quasiment exclusivement en voiture limitant ainsi l’accès à ceux (...)
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Trajectoire socio-économique
La trajectoire sociale a un impact, en positif ou en négatif, sur les comportements alimentaires et donc sur l’accès à une alimentation de qualité.
Et ce n’est pas qu’une question de conditions financières et matérielles ! Rôle de l’ascenseur social
L’évolution de la situation socio-économique personnelle influence les comportements alimentaires.
Ainsi, la volonté de conformité aux normes d’alimentation et de corpulence chez les individus en trajectoire (...)
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Rythme de vie, temps
Les conditions d’existence et de travail influencent largement le rythme de vie et le temps disponible, notamment pour faire les courses et cuisiner.
Rapide, bon …et pas cher ?
Un rythme de vie très soutenu laisse peu de temps libre disponible pour faire les courses et cuisiner.
Le "temps de préparation" et "de cuisson" est un des critères de recherche essentiels des sites de recettes, avec le coût et le degré de difficulté.
Les plats préparés constituent une des (...)
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Déstructuration des repas
Irrégularité, diminution du temps consacré, augmentation du "prêt à manger" illustrent une profonde déstructuration de nos prises alimentaires.
Du modèle convivial au modèle individuel
Trois forces principales ont concouru à l’évolution vers un modèle "individuel-consommatoire" : l’émancipation des femmes (quelque peu libérées des fourneaux, sans que les hommes s’y impliquent beaucoup plus au quotidien) l’autonomisation des individus (à chacun ses rythmes et ses (...)
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Relations et vie sociale
L’intégration sociale influence l’accès à une alimentation de qualité. Les liens sociaux développés favorisent le partage d’expériences, de connaissances et de l’entraide.
La relation sociale, modérateur de pauvreté
Avec une voisine seule comme moi, on partage, par exemple un chou-fleur pour éviter de gaspiller ou encore pour économiser quand il y a des promos. (Christine, animation FPS)
L’intégration sociale "favorise l’attention aux normes et à leur mise en œuvre, en particulier (...)
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Habitudes familiales et culture
Les habitudes familiales, la culture et le milieu social d’origine guident les comportements alimentaires. En effet, ces comportements ne résultent pas uniquement des choix et styles de vie personnels, mais également des influences sociales et communautaires, et même des conditions de vie et de travail.
D’abord, la famille
Les habitudes naissent souvent en famille, et évoluent plus tard par des influences diverses comme celle d’un conjoint, des pairs, des médias, etc. Notons que c’est encore bien souvent la femme qui détermine en grande partie l’alimentation familiale. Ainsi, "l’absence de compétences pratiques pour (...)
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