Les critères d'accessibilités
Niveau d’éducation
Le niveau d'éducation formelle et informelle semble être un facteur déterminant dans la compréhension des informations se rapportant à l’alimentation et les enjeux liés à celles-ci. La multiplicité des messages, parfois contradictoires, et provenant de sources diverses, ne facilite pas cette compréhension.
Manger sainement, c’est aussi compliqué que d’apprendre le chinois. (Virginie, animation FPS)
Les résultats du 4ème Thermomètre Solidaris - Mutualité Socialiste sont clairs à ce propos : parmi les personnes ayant au maximum le niveau secondaire inférieur, la moitié trouve vraiment que les messages de santé sont (...)
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Informations sur l’alimentation
Les informations sur l’alimentation proviennent de sources multiples : Informations d'Intérêt Général (promotion de la santé en Fédération Wallonie-Bruxelles), informations fournies par les médecins, délivrées par la presse, information par les pairs, la famille, internet,… Mais le combat est inégal contre marketing et publicité qui tiennent des discours souvent diamétralement opposés !
Les sources d’information sur l’alimentation proviennent de sources multiples : médecins, presse, internet, famille, pairs, … Mais "les campagnes de prévention et les messages d’intérêt général émanant d’organismes d’éducation ou d’autorités publiques sont trop souvent annihilés par des messages publicitaires en totale (...)
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Relations et vie sociale
L’intégration sociale influence l’accès à une alimentation de qualité. Les liens sociaux développés favorisent le partage d’expériences, de connaissances et de l’entraide.
La relation sociale, modérateur de pauvreté
Avec une voisine seule comme moi, on partage, par exemple un chou-fleur pour éviter de gaspiller ou encore pour économiser quand il y a des promos. (Christine, animation FPS)
L’intégration sociale "favorise l’attention aux normes et à leur mise en œuvre, en particulier (...)
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Déstructuration des repas
Irrégularité, diminution du temps consacré, augmentation du "prêt à manger" illustrent une profonde déstructuration de nos prises alimentaires.
Du modèle convivial au modèle individuel
Trois forces principales ont concouru à l’évolution vers un modèle "individuel-consommatoire" : l’émancipation des femmes (quelque peu libérées des fourneaux, sans que les hommes s’y impliquent beaucoup plus au quotidien) l’autonomisation des individus (à chacun ses rythmes et ses (...)
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Modèles alimentaires
Dans une société mondialisée du "tout disponible" et valorisant l'autonomisation, il y en a pour tous les goûts !
Un peu de tout, pour tous les goûts
Les habitudes de consommation se transforment pour combiner et concilier l’apparemment inconciliable : une pincée de "cuisine traditionnelle belge ", un dé de "fast-food " (faut-il classer le traditionnel "Boulettes-frites-mayonnaise" de la baraque à frites dans l’un ou dans l’autre (...)
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Idéal de la minceur
L’image dominante de la beauté que notre société renvoie fait la part belle à la maigreur. Cet “idéal de la minceur” a une influence sur les recours aux régimes et sur la stigmatisation des personnes en surpoids.
L’image dominante de "la beauté" que ce monde renvoie est toujours à la tendance trop maigre. Cet "idéal de la minceur" a une influence sur les recours, non justifiés médicalement, aux régimes et sur la stigmatisation des personnes en surpoids.
Ces régimes entrepris le plus souvent sans suivi médical peuvent être (...)
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Représentations sociétales
Le rapport à la nourriture est pétri de représentations sociétales, entraînant un décalage avec la réalité.
L’urbanisation, l’industrialisation et la mondialisation ont entrainé une méconnaissance des systèmes de production et de distribution. Cela a eu pour effet d’accentuer la séparation entre les individus et le système de (...)
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Niveau d’éducation et savoir-faire
"Le niveau d’éducation semble être un facteur aussi déterminant que les revenus dans les choix alimentaires : les personnes les moins éduquées consomment plus de gras et de sucre, moins de fruits, de légumes, de produits laitiers et de poisson que celles qui ont un niveau d’études et/ou de revenus supérieurs" [29] . (...)
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Compétences psychosociales
Les aptitudes à analyser, à décider, à changer : ces compétences psychosociales constituent des outils qui permettent de faire face aux exigences et aux défis de la vie.
Ces compétences sont une des clés pour un épanouissement de la personne, individuellement et dans son tissu de relations : elles constituent des outils qui permettent de faire face aux exigences et aux défis de la vie quotidienne elles déterminent la capacité d’agir, la capacité à faire des choix adaptés à ses besoins (...)
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Goûts et notion de plaisir
Le facteur génétique est un facteur prédisposant l'appréciation à certains aliments mais n'est toutefois pas aussi important que le facteur environnemental. Interviennent ainsi les comportements de l'entourage, la disponibilité des aliments, les influences culturelles et religieuses, les médias et publicités. [31]
Préférence pour le sucré ?
La préférence pour le goût sucré est la seule qui existe à la naissance. Selon l’étude Opaline [32], la diversification alimentaire, définie comme l’introduction régulière d’aliments autres que le lait, qui démarre vers 5 mois et demi, est déterminante pour la formation des préférences.
Mes (...)
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Rapport à la nourriture
Le rapport de chacun à la nourriture est un enchevêtrement complexe de divers facteurs : l’état émotionnel, la notion de plaisir (qui évolue au fil du temps) et la notion de frustration qui lui est intrinsèquement liée, l’éducation et la manière dont les limites ont été posées... Cette relation complexe est une des raisons (...)
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