Déstructuration des repas

Irrégularité, diminution du temps consacré, augmentation du "prêt à manger" illustrent une profonde déstructuration de nos prises alimentaires.

Du modèle convivial au modèle individuel

Trois forces principales ont concouru à l’évolution vers un modèle "individuel-consommatoire" :

  • l’émancipation des femmes (quelque peu libérées des fourneaux, sans que les hommes s’y impliquent beaucoup plus au quotidien)
  • l’autonomisation des individus (à chacun ses rythmes et ses goûts)
  • l’explosion de l’offre de nouveaux produits et services ("prêts-à-manger" simplifiant le travail de préparation et répondant aux besoins, désirs et recherche de plaisirs immédiats du "grignoteur nomade et pressé") [1] .

[1Kaufmann J.-C., "Casseroles, amour et crises. Ce que cuisiner veut dire", Armand Colin, 2005.